Alors que le gouvernement fait passer la loi du travail par la force avec le 49-3, les syndicats ne démordent pas. Les manifestations ont toujours lieu après 2 mois de révoltes, malgré la venue de l’euro. Il s’agit d’une préconisation du travail pour les salariés mais qu’en est-il pour les jeunes qui ont en plus du mal a intégré le marché du travail ? Nous allons vous présenter les avancées que les syndicats étudiants et lycéens sont arrivé à négocier à Matignon avec Le ministre Manuel Valls.
Les CDD seront surtaxés
Ce sont souvent les premiers contrats dont dispose les jeunes ce qui ne leur permet par d’avoir leur logement et de s’installer ou même de s’épanouir. En effet, ces contrats économiques et qui permettent une flexibilité à l’entreprise sont souvent mis à répétition sans pour autant un CDI à l’horizon. Dorénavant pour inciter à l’embauche ce type de contrat sera surtaxé.
Un accompagnement pour les jeunes diplômés
Le marché du travail étant fermé, les jeunes diplômés se retrouvent au chômage et n’arrive pas à décrocher un travail qui leur corresponde. Dorénavant ils pourront continuer de percevoir la bourse quatre mois après leur obtention de diplôme et ceux qui entre 16 et 25 ans qui ont un diplôme dit « modeste » seront accompagné pour la recherche de leur première embauche.
L’Etat se portera également garant pour les jeunes n’ayant pas de garant solvable lors de leur recherche de logement. Les étudiants sans liens familiales pourront bénéficier d’une sécurité sociale gratuite, le CMU-C.
Une augmentation pour les apprentis
Les apprentis pourront avoir une augmentation annuelle de 300 à 400€, ce qui par mois ne représente que 33,33€ pour 400€ par an. Le tout coûtera tout de même la modique somme de 80 millions d’euros au gouvernement.
Il s’avère que ces mesures vont coûter à l’Etat quelques 400 à 500 millions d’euros par an. Par solidarité ces syndicats continuent d’appeler à la manifestation. En effet n’oublions pas le reste de la carrière des jeunes se trouve toujours concerné par les autres choses prévu par la loi du travail qui rabaisse le niveau de sécurité et de vie du salarié.